Allez, pas de faux semblant ! On attaque un grand sujet.
Que serait notre monde sans internet ?
Plus le temps passe, plus on consomme du web. On ne peut plus rien faire sans se connecter. Tout est accessible via nos téléphones et de plus en plus de choses ne sont possibles que par internet.
Prenons une seconde pour imaginer une seule journée sans internet mondial. À cette question, posée dans une étude (imaginez votre vie sans Internet), les 3 premiers retours sont surprenants. Les gens se questionnaient sur :
- Comment allons-nous avoir les informations et notamment la météo ?
- Comment allons-nous faire pour regarder nos photos ?
- Comment payer un produit ?
En continuant de chercher sur Internet “Comment vivre sans internet ? ” (😁), je découvre de nombreux témoignages de personnes qui en rêvent en fait ! Beaucoup indiquent qu’ils feraient plus de sport, plus d’activités culturelles, qu’ils verraient plus leurs amis.
1- Le constat Un monde sans internet
Je parlais de déni, j’y suis carrément. Il est extrêmement difficile de trouver des articles sur le sujet. On parle de + d’internet, + d’objets connectés mais pas de régression. Ces articles sont rangés dans les colonnes obscures du survivalisme. Au final, il ne semble pas possible d’imaginer un tel monde. Au mieux, on va vous guider pour accompagner votre pause détox… via une application (😁). Dans cet article du Monde Diplomatique, on découvre les récits de personnes qui subissent une sorte de fracture numérique. Bien qu’ils ne soient pas contre la digitalisation, ils ne peuvent pas accéder à Internet pour plein de raisons alors ils vivent carrément un enfer puisque tout dépend d’une connexion.
Ces quelques témoignages sont comme des faits divers. Nous sommes désolés pour eux mais, on se sent intouchables par ce type de tracas. Je continue mes recherches (d’ailleurs si vous avez des articles sur le sujet, je suis preneur : hello@toodays.me) mais je ne trouve pas d’étude d’anticipation sérieuse sur le sujet. La question est simple :
Demain, il n’y a plus d’internet de manière globale, que se passe-t-il ?
2 – Déni collectif ?
Alors, dans une sorte de déni collectif, on ne pense pas une seconde que ce système peut s’écrouler. On s’appuie sur l’histoire de l’humanité qui montre que l’humain s’est toujours adapté aux crises majeures. La covid 19 est le dernier exemple en date. Des millions de morts plus tard, ce virus a reculé. Il existe toujours ce calme après la tempête.
Prenons quand même une minute pour l’imaginer… Ce monde sans pixel.
3 – Petit exercice… Un monde sans internet
L’exercice est simple. Vous prenez une feuille de papier et vous notez du matin au soir, le nombre de fois où vous utilisez directement ou indirectement Internet.
- Réveil via le téléphone (Internet)
- Revue de presse au petit déjeuner (Internet)
- Trajet en métro, bus, tramway (connexion des cartes par internet)
- Journée au bureau (Internet)
- Repas du midi, paiement (Internet)
- Activité sportive dans une salle, (entrée par Internet)
- Zapping quotidien sur les réseaux (Internet)
- Domotique (Internet)
- Conduire une voiture électrique type Tesla (Internet)
- Téléphone / télé / réservation de billets (Internet)
- Etc.
En fin de compte, la totalité de nos journées dépendent d’internet, soit en “front” soit en “back”.
C’est mondial, c’est total.
4 – Prendre conscience, réguler, réduire
En premier lieu, prenons conscience de la situation. On l’a vu dans le paragraphe précédent, tout dépend du web. Ce qui est certain également, c’est qu’un effondrement n’est pas possible. Si cela arrivait, le monde s’écroulerait. Bien… donc non.
Réguler le trafic semble possible mais la question de la liberté d’expression et d’information va forcément se poser. Le web étant totalement libéral et ouvert qui peut décider de limiter telle ou telle autre diffusion ? Seul l’internaute peut réguler le contenu. La meilleure façon de ne pas générer du contenu inintéressant, c’est de ne pas le regarder.
Réduire notre consommation de contenus est une vraie piste surtout à la vue des torrents de merde qui circulent sur la toile ! Commençons par changer nos habitudes. On le fait bien pour notre santé physique, faisons-le pour notre santé psychique et numérique !
Enfin, il n’est plus possible de continuer à nier le gouffre énergétique des serveurs. Pour cela, il existe des solutions pour nettoyer nos comptes, limiter nos actions, empêcher la réception de messages, mails, publicités qui ne sont là pour rien. Sur le site de green IT, vous trouverez de nombreuses solutions aux questions posées.
Dernier problème, c’est qu’il y a encore beaucoup, beaucoup d’être humains qui ne sont pas connectés et qui rêvent de s’y mettre, ce qui est bien légitime lorsqu’on voit ce que le digital nous apporte en confort de vie… C’est aussi un argument pour que dès maintenant, nous réduisions notre consommation au digital.
3 – Qu’en pense Chat GPT ?
Nous lui avons posé la question : quel serait le monde sans Internet, voici sa réponse :
Un monde sans Internet serait très différent de celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, car Internet a profondément transformé de nombreux aspects de notre vie quotidienne, de la communication à l’accès à l’information en passant par les affaires et le divertissement. Voici quelques changements qui pourraient survenir dans un monde sans Internet :
1 – La communication
Les communications seraient limitées aux moyens traditionnels tels que le téléphone fixe, les lettres et les fax. Les services de messagerie instantanée, les appels vidéo et les réseaux sociaux en ligne ne seraient pas disponibles, ce qui rendrait la communication à distance plus difficile et moins instantanée.
2 – Accès à l’information :
L’accès à l’information serait beaucoup plus lent et limité aux ressources physiques telles que les livres, les encyclopédies et les bibliothèques. La recherche en ligne, les moteurs de recherche et les bases de données en ligne ne seraient pas accessibles, ce qui compliquerait l’obtention d’informations précises et à jour.
3 – Affaires : un monde sans internet
Internet a révolutionné le commerce et les affaires en permettant le commerce électronique, le marketing en ligne, la gestion des stocks et la communication avec les clients à travers le monde. Sans Internet, les entreprises devraient compter davantage sur les méthodes traditionnelles de vente et de promotion, ce qui pourrait limiter leur portée et leur efficacité.
4 – Divertissement :
Le streaming de musique et de vidéos, les plateformes de jeux en ligne et les services de diffusion en continu seraient inexistants. Les divertissements tels que les jeux vidéo en ligne, les films et les séries télévisées seraient limités aux formats physiques tels que les DVD et les consoles de jeux traditionnelles.
5 – Éducation :
L’apprentissage en ligne, les cours en ligne et les ressources éducatives numériques ne seraient pas disponibles. Les étudiants devraient se fier aux méthodes d’enseignement traditionnelles et aux livres scolaires physiques pour obtenir des informations et étudier.
Il convient de noter que les développements technologiques qui ont précédé Internet, tels que la téléphonie, la radio et la télévision, continueraient d’exister et de jouer un rôle dans un monde sans Internet. Cependant, la rapidité, l’accessibilité et la connectivité globale que nous connaissons grâce à Internet seraient absentes.
Ok merci, on est bien avancé, là !
4 – Et nos souvenirs ? Un monde sans internet
Forcément en lançant ce sujet, quid de notre passion pour les souvenirs ?
Et bien là, pas de problème. Avec notre application, on n’a rien inventé, on a juste adapté en digital ce qui existe depuis la nuit des temps. L’être humain existe parce qu’il a des souvenirs qu’il conserve ou qu’il transmet. Donc, dans le cas où internet explose, nous reviendrons à des pratiques déjà archi connues comme, écrire sur des cahiers, chanter, peindre, photographier en argentique et développer des pellicules, filmer au caméscope… En conséquence, la fin d’internet ne veut pas dire la fin du monde, mais la fin d’un monde. Aujourd’hui, nos souvenirs sont faciles à créer, à archiver et à partager. Mais, nous vivrons donc les mêmes expériences, leur diffusion sera plus lente et moins virale, c’est tout. Au final, est-ce que savoir que l’instagrammeuse “Dressing moi ta vie” qui “chille” sous le soleil de Mykonos apporte quelque chose à nos vies ? Non.
En conclusion, on se rend compte qu’on n’est pas des êtres régressifs. On cherche toujours plus. Et face à cette réalité, nous avons le devoir de laisser un monde meilleur à nos enfants. L’action de réduction du digital viendra, comme pour l’écologie, d’actions infimes et personnelles qui toutes cumulées peuvent réguler cet outil génial qu’est Internet.
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